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L’utilisation d’une gaze de coton m’a permis  de trouver un équilibre entre la visibilité du  premier et du deuxième plan, sans avoir à ajouter un éclairage intérieur. J’ai pu ainsi poursuivre mon travail sur les parallaxes et les profondeurs dynamiques tout en restant dans un climat plus « naturel », avec en plus la légèreté et l’irrégularité de la tarlatane.

Philosophiquement, dans une époque surchargée d’images, de vidéos, tous soutenus par des algorithmes implacables, il m’est apparu profondément jouissif de réaliser des tableaux qui aideraient  à retrouver l’émotion d’une véritable image en nous rappelant que c’est chacun d’entre nous qui la créons à chaque instant, dans le mystère de notre propre cerveau.

 Et  en effet, par un mouvement devant la toile, se créent dans le tableau  derrière la  toile, une distorsion, un mouvement, une perte de repère, et qu’il parait possible, pendant un  instant, de prendre conscience de façon extrêmement aigue d’un éclat de pensée et de vie – tout cela à partir d’une représentation très simple, d’un fétiche presque,  fait de bois, de coton et de pigments collés.

Mais tout ceci n’est qu’une clé, bienvenue dans les tableaux eux-mêmes…